Goodbye Diana – Odds & Ends (colored : white) – VINYL LP

12,00 

Label : Head Records – Ref Label : HR033 – Style : Noise/Math-Rock – Année : 2015 – EAN13 : 5 42 50 161 391 | 34

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Description

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Juillet 2008
Mobilhome nous avait laissé sur de belles promesses, on était fin prêt était à passer à la maison avec piscine. Dès l’introduction de Bigglenot et ses riffs mastoques, ça sent l’enchaînement logique. Juste ce qu’il faut de plus pour passer dans la classe supérieur sans forcer. Un son qui gagne en ampleur, de la puissance bien placer, toujours au service d’un rock instrumental pas si complexe que ça, digne héritier d’une tradition américaine jamais encombrante. Ca pointe vers Oxes, dans le travail et la complémentarité des deux guitares assumant tour à tour virilité et finesse. Une certaine idée du rock, cette envie continuelle d’envoyer voler, de faire chauffer à froid, de mettre de l’épaisseur et de la graisse sur les bords. Et ne pas oublier l’humour sans quoi tout ça serait vain et ennuyeux avec le clin d’oeil aux potes de Marvin, tout autant Montpelliérains, avec Marwine, spéciale dédicace, et son pastiche de guitares singeant un de leur morceau. Avec une rythmique dont la solidité ne peut masquer le sens du groove enthousiaste, on a là une belle brochette de titres percutants, d’instrumentaux frayant habilement dans les méandres d’un style qui en a pourtant vu d’autres. Mais Goodbye Diana est loin d’être une seule machine à rocker. Leur idée d’un rock instrumental a également cette coloration bien nette et propre sur elle où rien ne dépasse. Convenu diraient les mauvaises langues. Avec des passages lorgnant vers un post-rock qui fait retomber le soufflet même si tout ça est joliment exécuté. Bref, j’ai du mal à me décider. En temps normal, plus on écoute un disque et mieux se forge l’opinion. Là c’est tout le contraire. Plus je l’écoute et plus je me pèle l’oignon. Un bon disque qui laisse sur sa faim.
SKX (07/07/2008)

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Juillet 2008
Deuxième album pour les gars de Montpellier. Dès les premières notes on retrouve toute la force musicale et l’écriture que j’avais apprécié sur « Mobilhome » (ainsi qu’en concert) à savoir un math rock progressif qui sait se poser au lieu d’enfiler les notes qui ne servent pas toujours les morceaux. Défaut plus que régulièrement entendu dans le même genre ces derniers temps ce qui provoque chez moi un profond ennui il faut bien le dire. Je ne citerai personne car je connais tout le monde !??? Sur ces neufs nouvelles chansons je suis tout d’abord agréablement surpris par la production, ce son ample et chaleureux. Du coup les compos gagnent en profondeur et en puissance tout en ne cédant pas aux sirènes d’un post métal trop tentant pour être honnête. Si il est vrai que Goodbye Diana sent tient à développer les bases musicales entendues précédemment tout en appuyant sur les contrastes, c’est-à-dire une belle vague de saturation (70’s touch) quand ça bastonne, un plein d’aération sur les plans « ambiant » (??), les gars du sud maîtrise leur sujet, sans surprise mais joue avec conviction et panache. Le combo se permet même un joli clin d’oeil à leurs amis de Marvin. A défaut d’une plus forte personnalité et d’un ou deux morceaux qui sonneraient un peu différemment…les personnes qui apprécient un tant soit peu le Don Caballero des débuts, Oxes, Keelhaul (« subject to change without notice » pour être plus précis), Dysrhythmia, etc… (j’adore faire des listes, c’est ma passion)…devraient facilement retrouver leurs petits avec ce sympathique « odds and ends ».

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Septembre 2008
Du bout de leurs guitares, c’est bien le premier album de Don Caballero (For Respect) que viendront vous rappeler les montpelliérains de Goodbye Diana… Le son y est certes beaucoup plus cristallin que sur le premier album des américains, mais c’est bien cette version heavy du mathrock, comme l’aime aussi Oxes, que nous présentent les français sur leur deuxième album. Plus encore que sur leur premier essai, le quatuor semble jouer avec les rythmes enjoués, et une énergie très réactive. Et quand ils laissent rarement retomber le tempo, ce n’est plus vers le post-rock des débuts qu’ils s’orientent, mais vers des ambiances plus sombres. Bien sûr, comme avec tous les groupes mathrock, la bio cite King Krimson et Can… Pour Can, il faudra qu’on m’explique, et pour King Krimson, c’est la référence maintenant universelle des groupes mathrock. Mais ne soyons pas manipulateurs, Goodbye Diana joue une carte bien plus moderne, avec ce son hérité du metal, propre, énorme, sans fioritures. Et c’est peut-être ce qui me dérange le plus dans ces 9 titres. Cet héritage metal qui devient parfois encombrant avec son aspect rasé de près, sans rien qui dépasse, et ses envolées héroïques. On est loin des chevelus psychédéliques des 70s, mais c’est sans doute une histoire de génération. A mon goût, on perd peut-être trop le côté humain, les odeurs, les poils, tout ça (sauf peut-être sur Sacado avec ces cris d’enfants lointains qui me rappellent ceux d’un vieux morceau de Nation of Ulysses)… Mais c’est le style des montpelliérains, et on sait à quoi s’attendre. Et dans ce style justement, Goodbye Diana avance encore, sûr de remporter un certain succès chez les amateurs, et ce grâce à un bagage technique sans faille, des joutes de guitares marquantes, et un basse-batterie parfaitement en place. On notera par ailleurs un petit clin d’oeil à leurs camarades de Marvin sur le joyeux «Marwin» (aux dérives très hardos). Bref, GoodbyeDiana nous offre un bon album de mathrock instrumental, simple, moderne et heavy, avec certes trop d’éducation et peu de surprises, mais un savoir faire indéniable.
[mg]

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Juin 2008
Hat-trick pour Head Records. Après le Superbeatnik et le Pneu, voici enfin sa troisième réalisation de 2008 et une fois de plus c’est pour un album qui troue le cul : Odds & Ends, le deuxième longue durée de Goodbye Diana, quartette héraultais qui vulgarise l’instru-rock à tendance matheuse au point de le rendre jovial et étrangement accessible.
La dépendance est immédiate et pour ceux qui ont été accro dès Mobilhome, leur tout premier disque, la dose est ici doublée. Sans le moindre effort, je pourrais voir jouer ce groupe trois fois par mois. Comme ce n’est géographiquement pas possible, ce sera Odds & Ends qui ira se jucher tout en haut de ma playlist pour une durée indéterminée. Goodbye Diana y joue plus serré que jamais et se permet d’aller explorer des territoires qui lui étaient inconnus, de se durcir avant d’offrir des passages calmes et somptueux. Le tout sans forcer, c’est là qu’est le coup de maître. Les trois énormes pèches d’intro ne font pas qu’annoncer Bigglenot, le titre qui ouvre l’album, elles sont également une indication de ce que sera la suite. Bye Bye Di a pris du volume et ne se prive de rien : parties stoner ou largement plus lourdes que par le passé, plans heavy à la Fucking Champs ou hardos tout court, noise méthodique à la Don Caballero période For Respect, rock à guitares limpides suivant le modèle Marquee Moon de Television, rythmiques de contorsionnistes, riffs tarabiscotés ou d’une évidence enfantine, valses bruitistes… On ne peut plus parler ni de post-rock ni de math-rock, plus aucune étiquette facile ne colle à ce rock instrumental qui non seulement ne se répète jamais mais se renouvelle sans cesse. Les neuf titres qui nous sont offerts sont d’une richesse honteuse et cet amalgame de variété et de qualité supérieure m’a immédiatement mis sur la piste du tout premier album sans titre de Golden (vieux projet entre Trans Am et Six Finger Satellite), un disque impeccable à tous les niveaux et qui refuse de prendre une ride. Ce n’est pas rien. S’il ne me fallait garder que deux compos avant que cette chronique ne se transforme en thèse dithyrambique (on me fait signe qu’il est déjà trop tard), ce serait Sacado (ou toute l’influence de Dora l’Exploratrice. Une reprise de “I’m The Map” ferait partie des chutes de studio) et Marwine. Sacado, à cause de la méthode d’enregistrement. Le matos a été monté dans une cave coopérative où la réverb naturelle est complètement magique, absolument géniale sur les derniers coups de caisse claire (c’est ça un fla ?) de ce seul morceau sur lequel on peut entendre des cris lointains – ceux de gamins en état d’ébriété à cause des effluves ? L’autre histoire de pinard, c’est Marwine. Ce titre n’est certainement pas mon préféré de la bande, mais quand monte la partie transe directement piquée à la Discudanse de Marvin, c’est la grosse poilade assurée.
Pour que la réussite soit totale, il fallait aussi que cet objet soit beau et il l’est. L’artwork est l’oeuvre de Jean-Michel Gimenez (bassiste de Tantrum. Le Bawl que vous voyez tout au bas de cette page, c’est aussi lui), le vinyl est lourd et blanc et les titres sont encore plus illisibles sur la version cd.
Quant à la note qui suit, elle n’a qu’une seule signification :

Additional information
Weight 280 g
Style

Noise/Math-Rock

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